Dans le protocole de réponse immédiate à une morsure de requin fatale comme celle qui vient de se produire à Nouméa, je préconise: 1) le profilage immédiat du requin en médecine médico-légale d’urgence (confirmation de l’espèce et de la taille du requin mordeur), 2) des pêches NON LETALES circonscrites à la zone immédiate de la morsure, pendant 48H, qui permettraient de relâcher tous les animaux de la mauvaise espèce et de la taille impropre à l’évaluation. Si le requin est de la bonne espèce et de la bionne taille (soit +/- 20 cm par rapport à la taille évaluée par autopsie) on peut ensuite explorer l’estomac de l’animal soit en le faisant vomir , soit via une échographie (échographe portable) et ce, pour identifier des restes humains potentiels (notamment les os qui se voient très bien). Dans un cas positif, éliminer le squale. Ce faisant, on relâcherait les squales trop petits, trop grands ou à exploration stomacale négative. J’espère qu’à Nouméa, on ne mette en place des pêches LETALES aveugles, quelque soit la taille ou espèce, probablement avec un temps de latence soit plus de 48h après la morsure (alors que le requin a déjà quitté la zone). Ce serait évidemment inefficace, comme d’habitude.
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